CRUCIFIEMENT et CRUCIFIXION, l'horreur de la politique de la terreur exercée par les ROMAINS

Ber Dranreb

27 juin 2020

CHRIST au regard poignant ( musée de LUGO - Espana )

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CRUCIFIEMENT et CRUCIFIXION,

l'horreur de la politique de la terreur exercée

par les ROMAINS sur les peuples soumis

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ABADIN sur le CAMINO del NORTE ( Espana )

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CRUCIFIEMENT et CRUCIFIXION

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Les CRUCIFIEMENTS

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Chez les Romains, cette peine est infamante et réservée, en général, à ceux qui ne sont pas citoyens romains . Pratiquée surtout entre les Ier siècle av. J.-C. et Ier siècle Ap J.C, elle est attestée à partir de 217 av. J.-C . Pour des esclaves, puis sera appliquée aux brigands et aux pirates, parfois aux prisonniers de guerre et aux condamnés pour motifs politiques . Exceptionnellement, elle sera infligée à titre d'humiliation supplémentaire, à des nobles, parfois même des citoyens romains lorsque la gravité de leur crime leur enlevait la protection de leurs droits civiques . Les Romains scénifient ce supplice et rendent la hauteur de la croix proportionnelle à la gravité de la faute, augmentant ainsi la visibilité du crucifié et la rigueur du message . L’ historien Appien mentionne qu'après la défaite de Spartacus ( meneur d’une puissante révolte d’esclaves ) en 71 av. J.-C., six mille de ses partisans furent crucifiés le long de la Via Appia, de Rome jusqu'à Capoue . Les Romains appliquaient aussi le crucifiement privé, par exemple pour l’infliger, par un maître, à son esclave .

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MONDONEO ( Camino del Norte ) Espana

La CRUCIFIXION

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La Crucifixion ( du latin classique crucifixio ) désigne le crucifiement de Jésus de Nazareth ( considéré par les chrétiens comme le Christ, fils de Dieu ) . L’usage s’est répandu d’attribuer le terme de « CRUCIFIXION « aux supplices infligés au Christ, comme décrit dans les évangiles canoniques et référé dans les épîtres et d'autres sources anciennes . Selon ses textes « néotestamentaires «, Jésus-Christ fut condamné à mort par le préfet romain Ponce Pilate, et crucifié avec l'inscription INRI . Sept paroles de Jésus en croix sont décrites dans la Bible ( ancien testament ) . Par son « lavement de main symbolique « Ponce Pilate, transfère à Hérode , Roi de Palestine, soumis à Rome, et à son peuple, la responsabilité, de l’exécution de Jésus .

Historiquement, ce geste servira de racines aux théories racistes et antisémites , qui orchestreront des siècles d’odieuses persécutions et de « pogroms « inadmissibles .

Les textes sur l'arrestation de Jésus, de son procès, du portement de Croix et donc de sa crucifixion, font partie du récit de la Passion . Le passage de la crucifixion à la résurrection de Jésus est aux fondements des mystères de la religion chrétienne .

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DIAPORAMA sur les différentes formes

DE CROIX

utilisées par les Romains

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La mise en scène de l’ HORREUR

Chez les Romains, chez qui ce châtiment était un supplice infamant et dégradant, le condamné était lié ( ou cloué ) bras écartés avec des cordages sur une poutre ( patibulum ) sur laquelle était attachée le motif de sa condamnation ( titulus ) . L’effet de Garrot entraînait une mort lente par asphyxie .

Les DIFFÉRENTS ASPECTS des CROIX

Le patibulum, doté d'une mortaise ( encoche d’assemblage ), était fixé, soit au sommet (crux commissa en forme de T), soit en dessous ( crux immissa ) d'un pieu ( stipes ) qui était ensuite fiché en terre .

La croix de Jésus était vraisemblablement une crux immissa puisque, selon les Évangiles, un écriteau était fixé au sommet, et relativement haute puisqu'un soldat lui donne à boire avec une éponge imprégnée d'eau vinaigrée ( la posca, boisson distribuée aux légionnaires ) au bout d'une branche d'hysope . Le fait de faire boire le prisonnier, augmentait la durée de l’agonie . Les pieds, encloués ou attachés, reposaient parfois sur une traverse en bois ( suppedaneum ) fixée sur le montant vertical . Le condamné pouvait aussi être, tout simplement cloué à un arbre .

La peine était parfois précédée de supplices préliminaires ( flagellation ), censés débuter la torture du condamné au crucifiement, sans l'achever prématurément . Le supplicié devait ensuite porter sa croix ( ou selon les sources, uniquement le patibulum ) jusqu'au lieu de l'exécution, toujours hors de la ville, généralement sur un promontoire ou aux abords d’un carrefour fréquenté, afin de mettre le message du supplice bien en évidence aux yeux des passants .

Textes inspirés de diverses sources du web et d’archives personnelles www,goelandmedia-prod.fr (c)

PRÉSENCE du CRUCIFIEMENT

dans les textes répressifs islamistes

et dans d’autres cultures . . .

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Jusque à une période récente , les codes de justice islamiques maintenaient une présence du crucifiement dans leurs textes répressifs ; classiquement, la plupart des juristes ( fuqaha ) limitaient la période de crucifiement à trois jours . Des cas de crucifiement dans la plupart des catégories prescrites par le droit pénal musulman ont été enregistrés dans l’histoire de l’islam, et l’exposition prolongée des corps crucifiés était particulièrement courante pour les opposants politiques ou religieux ( appelés zanadiq ) . Pratique aujourd’hui, heureusement révolue quand à son application .

Au Japon , le crucifiement a été appliqué pour châtier divers délinquants , pour des délits divers, jusqu’au XIX éme siècle; d’une façon peu courante, il est vrai .

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RAREMENT un SUPPLICE N’A EU TANT de RETOMBEES

sur l’HISTOIRE HUMAINE,

qu’elle soit politique ou RELIGIEUSE . . .