SIMIANE-la-ROTONDE - Village perché du Luberon ( Alpes de Haute Provence ) en JUIN
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- Village perché du Luberon ( Alpes de Haute Provence ) -
en JUIN
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À l’extrémité sud-ouest des Alpes-de-Haute-Provence, limitrophe du Vaucluse, Simiane-la-Rotonde est perché au-dessus d’une plaine, à 650 m d’altitude . Le bourg est au centre d’un triangle réunissant les sommets du Ventoux, de la montagne de Lure et du Grand Luberon .
Cerné par le parc naturel régional du Luberon, le plateau d’Albion et le Pays de Forcalquier, son terroir est au point de rencontre des influences méditerranéennes et alpines ; il accueille avec bonheur l’olivier, qui approche de sa limite septentrionale, et la lavande fine, dont la culture commence à cette altitude .
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Fort de ses paysages, de la plus importante coopérative de lavande et de lavandin de France, des animations sur les huiles essentielles proposées au château féodal et du jardin de l’Abbaye de Valsaintes, Simiane-la-Rotonde s’affirme comme un remarquable site valorisant les plantes aromatiques .
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Une HISTOIRE intimement mêlée à celle de la famille SIMIANE-AGOULT
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Sous la protection des Simiane-Agoult, le village prospéra grâce à l’agriculture, au négoce et à la verrerie, industrie dont il fut le point de départ en Provence, au XVe siècle .
De riches familles en ont alors fait un bourg raffiné . Le long des ruelles caladées et fleuries, les fenêtres à meneaux et les portes des demeures cossues, avec linteaux de pierres sculptés et panneaux de bois ouvragés, racontent la noblesse ou la bourgeoisie aisée des verriers, notaires, avocats et médecins qui y eurent pignon sur rue, du XVI éme au XVIIIe siècles . Le majestueux portail daté du XVII éme siècle de “ l’ostau ” ( maison ) Montjallard, avec ses pilastres et un entablement orné d’une frise et surmonté de balustres, n’en est qu’un exemple .
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Au gré des galeries d’art, commerces, ateliers d’artistes et d’artisanats d’art qui offrent un large éventail de créations, de la poterie traditionnelle à l’art contemporain, parcourir ses ruelles pentues, agrémentées d’une abondante végétation fleurie est très agréable .
A remarquer également la place couverte des vieilles halles, du XVI éme siècle, avec sa fine colonnade, devenue une agréable terrasse de café ;
ou le curieux clocher Saint-Jean , esseulé, son église ayant disparu au XIX éme siècle, et décapité par la foudre en 1897 .
Malgré ses aléas, il continue néanmoins à carillonner , l’église se trouvant elle, sur une placette plus basse .
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Visiter le château de Simiane-la–Rotonde , c’est voyager dans le temps, se replonger dans l’histoire millénaire d’un édifice succédant à un ancien oppidum romain . Propriété de la puissante famille des Simiane Agoult, il connut plusieurs remaniements importants au gré de périodes d’intenses activités ou d’abandons partiels . Dès 1031, il apparaît déjà dans un acte de donation envers l’abbaye de St Victor ( Marseille ) cité comme Castrum, c’est-à-dire un espace fortifié avec des terres dépendant d’un seigneur .
La partie la plus ancienne du château est le puissant donjon en forme de cône tronqué ; cette ancienne tour, haute de plus de 18 mètres, était jadis entourée d’un large fossé . Les restaurations récentes , magnifiquement réalisées, permettent aux visiteurs d’apprécier avec plus de justesse l’espace de vie des occupants des lieux au Moyen-âge .
Une exposition permanente consacrée à l’histoire du château et de la famille occupe une très belle salle romane : on y découvre, entre autres , une exposition lapidaire présentant des éléments d’architecturaux retrouvés dans la cour castrale lors des dernières fouilles archéologiques ; on peut y voir aussi, des copies de documents manuscrits témoignant de l’histoire locale .
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