GONDAN et ses environs sur le CAMINO del NORTE - Compostelle 2017 en Galice ( Espana )
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- Compostelle 2017 en Galice ( Espana ) -
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GALICE et Asturies
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Les peuples des régions cantabre et asturienne n’ont jamais constitué de danger ni pour les Suèves, ni pour les Wisigoths . Les lettres de Montanus de Tolède à Toribius montrent les efforts de Tolède pour détacher la région de Palencia du reste de la province de Galice, aux mains des Suèves ; c’est peut-être même pour faire face aux Suèves que la nouvelle province de Carpétanie a été créée, à un moment inconnu du VI éme siècle . À partir de l’analyse des monnaies frappées en Galice entre 585 et 650 environ, on peut étudier l’assimilation par le royaume wisigoth de l’organisation territoriale suève .
Voir les travaux de Pablo de la Cruz DÍAZ, « La cristianización de Cantabria antes del Beato », in : Pedro Ángel FERNÁ ( … ) ou Luis Agustín GARCÍA MORENO, « La Iglesia y el Cristianismo en la Galecia de época sueva » . ou María Isabel TORRENTE FERNÁNDEZ, « Problemática en torno a los primeros establecimientos monásticos . . . Plusieurs articles portent sur la christianisation de cette zone : elle fut assez lente en Cantabrie ; l’Église de la Galice suève est relativement bien connue, notamment grâce au Parochiale sueuum ; le monachisme asturien remonte peut-être au VI éme siècle . La revue Aragonia Sacra consacre un de ses tomes à épiscopalisme complet des diocèses de l’actuel Aragon, dont certains remontent à l’Antiquité tardive ( Saragosse, Tarazona, Huesca ) .
Textes inspirés de diverses sources du web (C) et autres sources personnelles – goelandmedia.prod@gmail.com (C)
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Quel meilleur moyen de visiter, les régions traversées, que de le faire au rythme lent de la marche . Même fourbu après plusieurs heures d'itinérance, alors que beaucoup s’effondrent et ne sortent pas des gîtes ; certains après avoir abattu l'étape à un rythme de " trailer", haletant , les yeux fixés sur leur pieds et ne voyant rien des sites traversés . . .
En réaction à l’abandon des églises , à la pression du fanatisme , à une certaine uniformisation de la culture Européenne ,j’ai redécouvert aux travers de mille et un sanctuaires visités, la religion de nos pères, celles des pauvres « hères « courant sur ces mêmes sentiers il y a parfois mille ans ? Souvent, je sentais leur présence , la pierre polie d’un gué ou d’un escalier me faisant imaginer leur progression , identique à la mienne , cela c’était « Le Pèlerinage « , une itinérance , puissante , longue et régulière sous l’emprise de la méditation et de la prière . Mes compagnons et moi même avons un plaisir jouissif à parler aux habitants ( malgré le barrage de la langue ) ,à explorer les moindres recoins , à méditer dans tous les sanctuaires, à sortir du tracé pour traquer un paysage inédit . Là, est le réel privilège de faire " SON CHEMIN " , pas à pas avec une avance régulière , mais les yeux ,les oreilles et les narines bien ouvertes . . .
Cueillant le sourire d'une personne croisée , dégustant un plat typique bien qu'improvisé, partageant un verre offert par un résident, lisant le journal local pour y glaner des informations, profitant des conseils donnés par ces mêmes habitants. Combien de trouvailles issues de ces rencontres , combien de belles rencontres , combien de rires échangés . Là est la vérité, une progression épicurienne motivée par une insatiable curiosité . Certains prétendent que le chemin est " commercial " , et alors ! ! Quoi de plus naturel que dans toutes les régions traversées, une petite partie de la population ne survive que grâce aux pèlerins .
Mais c'est aussi une question de vision de la vie en général, que d'afficher un sourire quasi permanent, de tendre la main aux autres, d'écouter leur questionnement , de prendre le temps de répondre , et alors la confiance venant , les portes s'ouvrent dévoilant des merveilles cachées, les assiettes se remplissent de "Pinxos " ( tapas ) même si l'heure est passée, les habitants vous conseillent un hébergement non répertorié . . . La est la vraie finalité d'une telle itinérance . . . Là est le bonheur d'avoir parcouru à pieds 1800 km en plusieurs années et de n'avoir jamais été déçu . . . et qui plus est, ne plus pouvoir se passer de ces longs moments de " lévitation " hors du temps, hors de la futile consommation , à l'abri du " verbiage médiatique " et d'en redemander chaque année !
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au coeur le la Galice intérieure
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Adieu les horizons marins , maintenant nous parcourons les collines boisés et ondulés de la Galice intérieure .
Les montées et les descentes se succèdent ,parfois raides, mais toujours, les parties hautes sont prolixes en beaux paysages . Les eucalyptus vont nous envelopper pendant des dizaines de kilomètres , leur feuillage vert et gris ,leurs troncs bariolés de beige et d'ocre, n'arrivent pas à rompre la monotonie , l'enfermement de ses sous-bois stériles , à peines égayés par de belles fougères .Les chemins sont parfois sableux dans les partie gréseuses ,parfois pierreux dans les parties schisteuses ou calcaires .
Les crêtes nous livrent un moutonnement de croupes, à perte de vue ; et puis soudainement , le paysage se libère , les cultures, favas ( haricots traditionnels ), maïs, prairies, enserrent de beaux villages en pierres grises , hérissés d' Horreos ( Greniers sur pilotis ), piquetés de clochers ; mais hélas , ce n'est que de courte durée, et le chemin replonge dans les eucalyptus .
Les contacts avec les habitants sont souriants, agréables, les gîtes assez rares nous obligent à respecter un horaire plus strict car la sanction se chiffre parfois en un allongement de l'étape de 5 à 10 km ; l'eau est présente mais paradoxalement les points d'eau potables sont rares .
Dans les villages de rares cafés nous offrent des poses confortables,leurs bocadillos ( énormes sandwichs ) toujours différents arrosés de cidra ( cidre ) ou de cervezas ( bière ) , plutôt roboratifs, nous nourricent amplement . . . Peu à peu le cidre disparait mais l'excellente bière asturienne demeure . Le chemin se fait plus buccolique dans la verdure dense arrosée par de fréquentes averses .
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