UNQUERA , et la ria de TINA MAYOR ( estuaire des rivières DEVA et NANSA ) - compostelle 2017

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UNQUERA , et la ria de TINA MAYOR

( estuaire des rivières DEVA et NANSA ) 

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UNQUERA et l’estuaire de la DEVA

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Unquera est un village de 900 habitants situé dans la municipalité de Val de San Vicente, à l'ouest de la Cantabrie en Espagne , à la frontière des Asturies et situé sur la ria Tina Mayor , à l'embouchure de la rivière Deva . Il est célèbre dans toute l' Espagne pour ses cravates « Unquera « . « Les cravates Unquera « sont des gateaux de pâtes feuilletée en forme de cravates ou de nœuds papillons , fierté de la boulangerie « El Pindal « .

Unquera est également connue comme étant le débouché des gorges d’Hermida, la voie la plus fréquentée pour accéder à la région de Liébana , qui est devenue la rue principale de la ville . Cet itinéraire appartient également à la route Lebaniego , qui relie les Caminos de Santiago del Norte et Camino Francés ( le chemin principal vers Compostelle ) . On franchit la Deva sur un pont métallique et nous entrons en Asturies .

Nous sommes sur des terres imprégnées de culture Celte , DEVA étant le nom d’une déesse celte de la nature, présente dans les cours d’eau, les sources , rivières et lacs . De nombreux toponymes se déclinent autour de son nom partout en Europe ainsi que des noms de ville .

Historiquement, la municipalité du Val de San Vicente appartenait aux domaines des marquis d'Aguilar de Campo . Le village n'apparaît pas sur la carte de Coello ( datée de 1861 ), bien qu'il y soit mentionné en tant que bouches d'Unquera comme entrée dans l'estuaire de Tina Mayor . Unquera aurait pu se développer à la fin du XIX éme siècle grâce à l'amélioration des communications, en particulier par le chemin de fer , et par le « boom commercial » de la région ; ceci étant rendu, possible par l'ouverture de la route de la gorge de la Hermida ( actuellement N-621 ) en 1863 .

Cette route servait à exporter vers l’ Angleterre , la Belgique et l' Allemagne , à travers le territoire d'Unquera, les matières premières de Liébana et celles extraites des gorges de La Hermida . Cette route est considérée comme la porte d’entrée principale pour accéder au « Picos de Europa « , par le col d’Hermida . En 1881, Unquera est déjà cité comme un village situé au bas de Tina Mayor . Depuis lors, Unquera s’est développée autour de la route, et aussi, sur des terrains parallèles à l'estuaire ; un itinéraire pédestre a d’ailleurs était tracé sur ses rives .

Le chemin de Saint Jacques ( Camino del Norte ) en suit d’ailleurs l’assise . Il est amusant à parcourir, bien que parallèle à une route très fréquentée ; Bien matérialisé, large et pavé ou bitumé , séparé de la route par des espaces verts, il est très fréquenté par des « joggers « ou marcheurs qui vont jusqu’au pont sur la rivière Nansa ,où elle conflue avec la Deva ; nous saluant à l’aller et nous croisant hilares au retour , tous nous encouragent et souvent nous demandent notre provenance . La progression se fait donc dans une ambiance très conviviale sur plusieurs kilomètres .

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Par un large pont nous arrivons , à marée basse , en vue du débouché de la magnifique Ria de Tina Mayor ou se jette aussi la rivière Nansa ( réserve naturelle ) et sur ses marécages grouillants d’oiseaux ; Ayant traversé , à son tour , la Nansa , nous voyons même dans les prés salés un toro de combat en villégiature, et des troupeaux de bovins paissant entre boues et herbages . . .

Plus loin , nous longeons les célèbres forêts pétrifiées englouties par les eaux salées de l’océan tout proche . Une grosse tempête ayant , probablement, balayé le cordon dunaire qui protégeait les bois, de ces basses terres, de l’océan ; par la suite, l’eau salée ayant pétrifié les souches et troncs subsistants, ceux ci trônent comme autant de totems immergés .

Dans ces immenses marais , coupés de bandes herbeuses et d’allées plantées d’arbres , toute une faune sauvage s’épanouit .

Au loin dans l’axe de la ria, nous voyons écumer l’océan sur les immenses bancs de sable obstruant les cours unis de la Deva et de la Nansa . Nous filons vers Bustio notre première ville proprement Asturienne . Le chemin s’éloigne ensuite de la route côtière.

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