St JACQUES de COMPOSTELLE - les rues des quartiers Est et abords de la Cathédrale

Ber Dranreb

30 mai 2019

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St JACQUES de COMPOSTELLE

les rues des quartiers Est et abords de la Cathédrale

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St Jacques de COMPOSTELLE

( en galicien et en espagnol : Santiago de Compostela )

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La cité de Santiago de Compostela est située dans la province de La Corogne, ( communauté autonome de Galice – ESPANA ) . C'est la capitale de la comarque du même nom et de la communauté autonome. Elle héberge le siège du gouvernement ( Xunta de Galicia ) et du Parlement de la communauté. C’est une ville active de plus de 95 000 habitants .

LE PELERINAGE de SAINT JACQUES

Le pèlerinage sur le tombeau de Jacques Le Majeur disciple du Christ est le troisième ( par la fréquentation ) de la Chrétienté après Jérusalem et Rome. Pratiquement disparu au XIX éme siècle, il connaît un regain de ferveur depuis la fin du XX éme siècle, promu notamment par les institutions européennes . Ainsi, en 1985, Saint-Jacques-de-Compostelle a été lauréate du Prix de l'Europe puis a bénéficié du Classement au patrimoine mondial par l’UNESCO ( au même titre que tous les chemins millénaires , en Europe, qui y conduisent ) .
La cathédrale était au départ une église d'époque romane, qui par la suite, a été agrandie et modifiée selon d'autres styles , pour finir par être habillée en baroque et entourée de quatre places, parmi les plus belles d’Europe, toutes baroques .

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VIDEO sur le BOTAFUMEIRO

LA PORTE SAINTE ( sculptures et usages )

LES CHAPELLES Chapitre 1 - PILAR, MONDRAGON et St PIERRE

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LA LEGENDE

La découverte du tombeau

Le site même de la ville aurait été un lieu de culte druidique . Les Romains y établirent un mausolée . On suppose qu’une ville existait et qu’elle s’appelait Asseconia . La ville paraît avoir été le centre d'une entité regroupant les nombreux petits ports galiciens, comme Padrón, anciennement Iria Flavia, où relâchaient les bateaux de pêche ou de commerce . Une tradition de sacralité était déjà implantée dans cette région, car on croyait que Padrón possédait des pierres sacrées .
Elle fut certainement christianisée entre les Ier et III éme siècles puis oubliée, à la suite des Persécutions des chrétiens .
Au IXéme siècle, selon le récit relaté dans la « Concordia de Antealtares « décrite vers 1077, vivait un ermite nommé Pelayo ( Pélage ) qui aurait reçu la révélation du lieu du tombeau de saint Jacques signalé par des lumières surnaturelles . Alerté, l'évêque d’Iria Flavia ( aujourd'hui Padrón ), Théodomir, aurait décidé trois jours de veille et de prière et ordonné des fouilles au cours desquelles on aurait trouvé le « saint corps » . La Concordia de Antealtares est l’accord passé entre le monastère San Pelayo et l'évêque Diego Peláez alors qu’un nouvel édifice – celui que nous connaissons aujourd'hui – était construit sur ce même emplacement .

PINO - LAVACOLA - COMPOSTELA

dernière étape de l'itinérance ( CAMINO FRANCES )

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La chronique de Turpin et le Livre des miracles,

Cette chronique ( dite, au XVIII éme siècle, du Pseudo-Turpin, lorsqu'on s'aperçut que c'était un faux ) fut écrite vers 1120 . Elle raconte comment Charlemagne, se reposant à Aix-la-Chapelle, reçut de saint Jacques l'ordre de venir délivrer son tombeau alors aux mains des Maures . L’apôtre indique comme itinéraire la Voie lactée ou Chemin du champ des étoiles ( Campus Stellae ) .

Charlemagne obéit et délivre le tombeau mais, au retour, subit la cuisante défaite de Roncevaux . Certains manuscrits ajoutent la liste des lieux où vénérer les corps des martyrs de Roncevaux . Cette chronique, augmentée du récit de la Translation et complétée d'un récit de vingt-deux miracles, fut recopiée dans de nombreux manuscrits dispersés en Europe . Vers 1160, le manuscrit de Compostelle ( appelé Livre de saint Jacques ou Liber sancti Jacobi ou Codex Calixtinus ) rassembla tous ces textes et fut augmenté d’une volumineuse partie de sermons et liturgie ainsi que du Guide du pèlerin attribué à Aimery Picaud . Ce guide ne figure, cependant, dans aucun autre manuscrit attribué à l’apôtre Jacques le Majeur .

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Cathédrale SAINT JACQUES - Historique - CHAPELLES

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L'ETENDARD de la Reconquista

( éradication du pouvoir des Maures d'Espagne )

Saint Jacques Matamore, le « tueur de Maures »,

patron de l’Espagne

Très tôt, dès les années 785, saint Jacques est déjà présenté comme le sauveur de l'orthodoxie chrétienne et le Patron de l'Espagne par le moine Beatus de Liebana, réfugié dans les montagnes des Asturies : “ Chef resplendissant de l'Espagne, notre protecteur et patron de notre pays ”. Et dès la fin du VIII éme siècle circule dans les milieux chrétiens un poème qui nomme saint Jacques comme saint patron à l’Espagne souffrante . En 866, Alphonse III le Grand fait de Saint-Jacques-de-Compostelle un évêché . Une cathédrale y est inaugurée avec éclat en 899 .

St JACQUES le Matamore - statue de la cathédrale St Jacques de Compostela — St JACQUES le Matamore

C’est sans doute à partir du XI éme siècle que se dessine l’image du saint cavalier descendant du ciel .

Comme il est d’usage, les chroniques espagnoles lui bâtissent une légitimité remontant à quelques siècles en arrière : le saint tueur de Maures serait né au cours de la bataille de Clavijo, sous le règne du roi Ramire Ier ( 842-850 ) .

Peut-être le Matamore n’est-il né que pour retenir en Espagne les Galiciens qui partaient en foule à Jérusalem en leur donnant cette image du Matamore, aussi prestigieuse que la croix des Croisés ?

En 1099, le pape Pascal II somme le clergé et le roi Alphonse VI de remédier à cet exode . Il écrit : « nous avons interdit aux chevaliers de votre royaume et à ceux qui veillent sur les frontières des royaumes les plus proches des vôtres, de se rendre à Jérusalem … Que personne ne leur reproche ce retour comme une infamie ou ose les accuser par quelque calomnie . À vous tous, nous prescrivons derechef de combattre les Maures demeurant sur vos terres, de toutes vos forces ».

GALICE - Bref Historique et éléments géographiques