FONTIENNE - Alpes de Haute Provence - Le spectacle des rues -

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FONTIENNE - Eglise SAINT PIERRE

- Belle romane remaniée -

Alpes de Haute Provence

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C'est dans le cadre d'une randonnée en boucle de FORCALQUIER à FONTIENNE et retour , que lors de notre halte de midi, grace à l'amabilité du maire local, nous avons pu pénétrer dans cette belle église  . Quand l'on pénètre dans ce village , on est tout de suite admiratif devant sa beauté et son entretien parfait .

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les CABANONS de PIERRE SECHE

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- FONTIENNE  - Alpes de Haute Provence -

- Le spectacle des rues -

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Un peu d’Histoire

Dans l’Antiquité, le territoire de Fontienne fait partie de la tribu des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies ( Drôme ) à la Durance . Les Sogiontiques étant, eux même, fédérés aux Voconces .

Après la conquête romaine, ces populations sont rattachés à la province romaine de Narbonnaise . Au II éme siècle,

ils forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero ( Sisteron ) .

Moyen Âge

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes vers 970 ( Fonte Jana ) . Au IX éme siècle, le polyptyque de Wadalde mentionne deux colonicae ( colonies Romaines ) appartenant à la cathédrale Sainte-Marie de Marseille . Ces deux colonges, appelées Fontelaigas et Fonteleigas, dont une abandonnée, étaient toutes deux situées sur le territoire actuel de Fontienne .

Le monument est un simple obélisque, entouré d'une petite grille . Il se dresse sur une pelouse devant l'église .

Au milieu du Moyen Âge, le site actuel est occupé par une petite agglomération, comme l’attestent des sarcophages retrouvés autour de l’église . Au XI aime siècle, la collectivité devait être administrée par un groupe d'alleutiers, ( paysans libres ) ne relevant d'aucun seigneur , ce qui n'empêchait pas la présence d'une église dépendant de l’abbaye de Cruis, en percevant les revenus . Un seigneur arrière-vassal de Saint-Étienne, absorbé par la vicomté de Reillanne en 1379 exerçait une autorité distante .

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Exploitation du lignite ( Charbon de peu de valeur )

XIX éme et XX éme siècles

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Plusieurs concessions minières sont adjugées au milieu du XIX éme siècle pour l’extraction de lignite ;

une dite de Fontienne, concède l’exploitation de 130 ha à Paul Boursier en 1844 . La concession est renouvelée en 1900 et 1907 ;

l’autre à Bois-le-Roi, sur une superficie plus restreinte de 37 ha, à la Veuve François, en 1845 ;

une dernière, dite de La Baume, est adjugée en 1845 .

La première concession, à l’Est du village, exploitait une veine peu épaisse ( 10 à 20 cm ) .

La seconde, à l’ouest, dans le ravin des Avaranches, a été exploitée plus d’un siècle, pour ne fermer qu’en 1948 . La couche de lignite était un peu plus épaisse : 20 à 30 cm, sur une une zone de 250 m sur 300 m . L’exploitation, effectuée par des paysans-mineurs et n’a jamais été mécanisée, ne produisant au total que 1 000 à 1 500 t sur un siècle . Le lignite était consommé localement ( chauffage domestique ) .

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UN PATRIMOINE INTÉRESSANT

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L’église paroissiale Saint-Pierre, possède une nef à deux travées en berceau brisé ; deux larges chapelles latérales sont voûtées en plein cintre . Le portail est voûté de claveaux . Le clocher-mur, au-dessus de la façade occidentale, est surmonté d’un fronton triangulaire . Quelques éléments romans sont du XII éme siècle, toutefois l’église a été reconstruite en 1611 . Le tableau représentant saint Pierre, du XVIII éme siècle, est classé monument historique au titre objet .

Le château, situé dans le village, est construit sur un premier étage de salles voûtées en plein cintre ( XVIII éme siècle ) . Les deux bâtiments construits au-dessus, dont l’un en L et ayant conservé une tour à mâchicoulis, datent de la mêmeépoque avec des ajouts au XIX éme siècle .

En face du château se trouve un ancien prieuré, avec une belle porte ancienne et un cadran solaire qui proclame « Horas numero nisi serenas » ( Je ne compte que les heures ensoleillées )

A remarquer, la Fontaine de Diane, avec voûte gallo-romaine s’enfonçant sous la rue .

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